Italie : un psychiatre fait objection face à l’avortement

La loi italienne 194 (communément appelée « loi sur l’ avortement ») stipule que la femme enceinte peut mettre fin à sa grossesse dans les 90 premiers jours pour tout un ensemble de raisons (médicales, économiques, sociales ou familiales). La femme doit rencontrer un médecin qui délivre un certificat attestant de la grossesse et de la demande d’IVG. Cependant, après le 90ème jour, les avortements ne sont licites que dans les cas où une intervention peut améliorer la santé physique et mentale des femmes. C’est par exemple le cas quand il y a des risques de malformation de l’enfant ou quand il y a danger pour la santé (mentale et physique) de la femme enceinte. Concernant les troubles psychiques et comportementaux, le diagnostic doit être effectué par un psychiatre. C’est ce que la loi exige.

C’est la cas qui nous occupe : le psychiatre appelé à faire le diagnostic a refusé la mission en invoquant le droit à l’ objection de conscience. Tout cela a créé à nouveau une polémique. Un groupe de travail a été convoqué afin de déterminer si le comportement du médecin a un fondement dans la loi et comment il doit se comporter à l’avenir. A noter que la femme a finalement vu un autre psychiatre qui a accepté de la consulter.

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