L’Uruguay donne la clause de conscience aux médecins dans la cas de l’avortement

Le Tribunal du contentieux uruguayen a « donné raison à un collectif de 100 médecins gynécologues contre le gouvernement » le 21 août dernier, concernant leur clause de conscience face à l’avortement.  Les juges ont ainsi supprimé sept articles de la loi relative à l’avortement qui restreignaient la clause de conscience des médecins : la loi « imposait aux gynécologues de prendre part indirectement au processus menant à l’IVG », notamment par l’obligation d’assister à la première consultation devant une commission interdisciplinaire et l’obligation de signer le formulaire autorisant l’avortement. Cette « participation active au déclenchement du processus de l’IVG »  restreint « de manière illégitime le droit à l’exercice de l’objection de conscience » a jugé le Tribunal. En outre, le Tribunal exige à présent « que les médecins présentent aux femmes toutes les options qui s’offrent à elles, y compris les alternatives à l’avortement ».

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