Après avoir évoqué le film et le témoignage des Cristeros (La violence non, la force oui, Famille Chrétienne, 10 au 16 mai 2014), le Cardinal répond aux modalités de transposition d’un tel témoignage dans le monde actuel
« Quelles formes peuvent prendre le témoignage d’un catholique au XXI° siècle dans un pays en paix ?
Il peut, par exemple, nous amener à l’objection de conscience. En France, une objection de conscience très difficile à vivre est celle des médecins, sages-femmes et infirmiers qui travaillent dans les services de gynécologie obstétrique et qui refusent de pratiquer un avortement, pourtant autorisé par la loi. La question de l’objection de conscience se pose également pour les maires, mais aussi pour les parents qui refusent qu’on impose à leurs enfants un certain type d’enseignement à l’école […] L’objection de conscience peut revêtir plusieurs formes : vous refusez de faire une chose obligatoire ou un acte auquel un autre a droit, ou encore vous devez faire une chose interdite. Cela suppose une conscience droite et éclairée et en même temps cela crée en nous un certain « chahut » alors qu’il faut rester dana la douceur et la charité »