La conférence épiscopale des Philippines a publié un guide pastoral de mise en œuvre de la loi de Santé reproductive. Cette loi a été partiellement réformée par un arrêt de la Cour Suprême le 8 avril dernier.
Le guide pastoral tire les conséquences de cette loi pour les catholiques :
« Evidemment, pour des raisons morales, les catholiques ne devraient pas rechercher à se faire employer dans les agences gouvernementales qui font la promotion de la contraception artificielle. Mais si les circonstances devaient les obliger à travailler dans de telles agences, ou s’ils étaient déjà employés par elles au moment où celles-ci ont mis en place une politique conforme à la loi de Santé reproductive, ces catholiques doivent savoir qu’ils ne peuvent pas être contraints à promouvoir, à fournir ou à distribuer des contraceptifs artificiels contrairement à leurs convictions religieuses ou morales. »
En s’appuyant sur la décision de la Cour Suprême, les évêques précisent que le professionnel de santé n’est pas tenu de participer à l’octroi de contraceptifs, y compris par le simple conseil d’aller vers un autre service : «il n’est pas obligé et peut refuser d’orienter un patient vers un autre service de santé où celui-ci pourrait les obtenir ».
Pour une analyse plus globale de ce guide, voir le blog de Jeanne Smits.