En septembre dernier, Agnès Buzyn a demandé aux agences régionales de santé (ARS) un état des lieux de l’utilisation des clauses de conscience par les professionnels de santé. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact de l’utilisation de ces clauses sur l’exercice du droit à l’avortement. Tout cela s’inscrit dans le contexte actuel de remise en cause des clauses de conscience suite à l’affaire Rochambeau.
Les ARS peinent à récupérer les données alors que l’étude est due pour la fin de ce mois. Et on comprend d’autant mieux que le phénomène — quoi qu’en pense les différents ministères en cause — reste très largement marginal à la différence de l’Italie. Cette étude est finalement à grand risques car soit elle accouchera d’une souris ; soit elle mettra en évidence l’ampleur du malaise silencieux des professionnels de santé.