Sous la pression du gouvernement britannique, l’Irlande du Nord va être obligée de dépénaliser l’avortement. Le dispositif devrait être operationnel en mars prochain. Pour l’instant il ,n’est pas prévu de clause de conscience pour les médecins et professionnels de santé objecteurs.
Dans ce cadre 135 professionnels de santé viennent de publier un lettre dans laquelle ils annoncent leur volonté de quitter la profession s’il n’existe pas de cadre légal qui les protège.
Ces professionnels expliquent qu’il existe déjà un manque de médecins en Irlande du nord et cette situation s’agravera si les professionnels de santé sont obligés à collaborer à l’avortement. « Il est possible que certains des meilleurs professionnels de santé qui ont donné leur vie pour aider les patients n’auront plus d’autre choix que de quitter la professions qu’ils aiment, s’ils sont sommés d’agir d’une manière qui est contraire à leur conscience » écrivent-ils.
Ayant en tête l’assistance que doivent procurer de nombreux professionnels de santé pour réaliser un avortementr (infirmière, anesthésiste, sage-femme etc.), il expliquent : « l’éxecution de certaines tâches peut être clé pour qu’un avortement se déroule et pourrait amener les professionnels en question à se sentir complices de quelque chose qu’ils estiment fondamentalement mauvais ».
Il faut savoir qu’il existe une forte des médecins à l’avortement : 911 professionnels de santé avaient signé une lettre s’opposant à la légalisation de l’avortement.