Le maire de Favria, Serafino Ferrino refuse à la fois de célébrer le pseudo-mariage et de déléguer son pouvoir (cf brève du 2/10/2016). Interrogé au sujet de son acte, il explique qu’il a agi en conscience et non de manière partisane. Cette affirmation d’une cohérence avec soi-même est insupportable pour le camp adverse qui ne voit dans la posture d’objection qu’un choix idéologique pour contrer l’avancée des droits homosexuels. Ecoutons-le
« Pourquoi refusez-vous de célébrer le mariage gay ?
Exclusivement pour obéir à ma conscience de catholique convaincu et pratiquant. La famille est la base de la société et je ne peux vraiment penser que le mariage homosexuel crée une famille.
Donc, il n’y a pas de raison partisane.
Absolument pas. Je n’ai aucun objectif politique. Je le répète : je n’ai agi que pour des raisons de conscience.
La loi Cirinnà ne prévoit pas de droit à l’objection de conscience …
Oui, malheureusement. Voilà pourquoi je pense qu’il est utile de se battre pour changer la loi Cirinnà et y insérer la reconnaissance et la protection du droit à l’objection de conscience, non seulement pour les maires mais également pour tous les employés de la commune parce que personne ne devrait être forcé d’agir contre les impératifs de sa propre conscience. Ce droit est déjà reconnu dans le cas de l’avortement. Pourquoi pas pour le « mariage » gay ? Les unions entre personnes homosexuelles changent la vie de la société et il est juste de pouvoir s’y opposer ».
http://www.notizieprovita.it/filosofia-e-morale/matrimonio-gay-il-sindaco-ferrino-invoca-lobiezione-di-coscienza/
