L’objection de conscience des structures de santé : L’exemple du Chili

En janvier 2015, le gouvernement a déposé un projet légalisant l’avortement dans certains cas.  L’Église catholique a aussitôt demandé que soit inscrite dans la législation une clause d’objection de conscience pour le personnel et les structures de santé. Sinon, les établissements catholiques pourraient être conduits à accepter des avortements dans les établissements sanitaires qu’ils gèrent – ainsi l’Université catholique pontificale de Santiago. La défense de la vie a été évoquée lors d’une rencontre entre la présidente Michèle Bachelet et le pape François, début juin de la même année, mais le gouvernement a poursuivi ses objectifs en ce domaine. En mars 2016, la loi permettant l’avortement dans certains cas a été votée en première lecture par la Chambre des députés. En septembre 2016, une commission du Sénat a ratifié ce vote, mais le projet ne sera sans doute définitivement approuvé qu’au printemps 2017. Ceux qui s’y opposent au nom de la défense de la vie, catholiques et évangéliques, continuent de se mobiliser.

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Publié dans : Actualités, Santé