Le 19 Juin dernier, le lobby féministe Interational women’s health coalition, publiait un rapport volumineux intitulé : « Unconscionable ! when providers deny abortion care » (https://iwhc.org/wp-content/uploads/2018/06/IWHC_CO_Report-Web_single_pg.pdf), ce qui signifie : « inadmissible ! quand les fournisseurs (de soins) refusent de pratiquer l’avortement ». Le titre a lui seul contient déjà des ambivalences. Ainsi, le métier de médecin ou d’infirmière est réduit à la simple fonction logistique de « provider ». Ensuite, on parle de « abortion care » pour signifier que l’avortement est un soin, alors que l’avortement ne soigne, ni ne guérit.
Ce rapport, rédigé avec le concours de 45 professionnels différents, issus de 22 pays différents, dénonce les politiques nationales qui assurent un droit à l’objection de conscience pour les professionnels de santé. A l’appui, des témoignages de médecins sud-africains cherchent à démontrer la difficulté pour les sud-africaines d’avoir accès à l’avortement à cause de la massification de l’usage de ce droit à l’objection.
Voici un des visuels que l’on peut trouver dans ce rapport. Il met en parallèle les conséquences de l’objection de conscience pour le médecins objecteur et pour la femme demandant l’avortement. Selon le rapport, la femme subirait de nombreuses épreuves tant financières que morales tandis que le médecin choisirait la voie de la facilité.
Ces lobbys sont loin de la réalité de terrain, du courage et des épreuves que subissent les professionnels qui choisissent de suivre leurs consciences. Plus loin dans le rapport, des conseils précis et détaillés sont donnés à la société civile et aux médecins pour faire pression sur les gouvernants et leurs pairs afin de restreindre ce droit à l’objection. Ce lobby gère un budget de plus de 4 millions de dollars et a ses entrées aux Nations-Unies. Aidez-nous à contrer leurs actions malfaisantes et à défendre le droit à l’objection en faisant un don à l’association Objection !
