Face à l’idéologie : la liberté des consciences !
Graves menaces sur la liberté de la conscience
L’idéologie qui inspire les projets actuels de réforme sociale menace la liberté de la conscience. Au mépris des urgences économiques et sociales, le gouvernement entreprend d’accélérer l’éclatement social et familial, en dénaturant le mariage et la filiation, en altérant l’identité biologique (PMA et GPA) et sexuelle (gender) des personnes, en exposant les plus fragiles à la mort volontaire (l’euthanasie).
Quoique revêtues de l’apparence de la légalité, il s’agit de mesures transgressives qui portent atteinte non seulement à leurs victimes directes mais aussi au bien commun, dont le respect de la vie et de la famille sont des éléments essentiels. Comble du désordre, elles contraindront de nombreuses personnes à y collaborer, en violation de leur conscience !
Nous sommes tous concernés
Des élus devront participer à des parodies de mariage, des professeurs devront enseigner la théorie du gender et d’autres mensonges, les parents d’élèves devront y soumettre leurs enfants, la liberté d’expression sera limitée en tout ce qui concerne la morale et la famille (homoparentalité), la liberté des écoles privées sera remise en cause, le droit du personnel médical de refuser de collaborer à la culture de mort fera l’objet de nouvelles attaques.
Il sera demandé à chacun, un jour ou l’autre, de collaborer à ces lois injustes, directement ou indirectement. La résistance des premiers nous concerne tous déjà, car notre tour viendra ensuite. Nous aurons alors le choix entre la collaboration au prix d’une schizophrénie difficile à vivre et l’unité de vie dictée par la conscience au prix de représailles étatiques. De quel droit peut-on nous enfermer dans un tel dilemme ?
Créer la solidarité contre l’injustice
Parce que nous sommes convaincus que la conscience est un bien fondamental qui fait grandir l’homme et le rend responsable de ses actes, nous voulons tout mettre en œuvre pour la protéger des menaces actuelles. Quand la loi est injuste, elle n’oblige pas ; la conscience bien formée doit alors résister et y suppléer.
Avec l’association Objection !, nous protégerons la liberté de la conscience de tous ceux « qui ne lâcheront rien » le jour où il leur sera demandé de mettre en œuvre ces mesures iniques : élus, notaires, fonctionnaires, enseignants, parents d’élèves, professionnels de santé. Personne ne doit rester seul dans l’acte de résistance.
Le jour venu, nous devrons être prêts à les aider moralement, financièrement, professionnellement et juridiquement. Nous voulons manifester notre solidarité aux hommes et aux femmes qui rendent témoignage de la justice, faisant ainsi prévaloir le bien de la société tout entière sur leur intérêt propre. Nous serons à leurs côtés. À travers ce soutien indéfectible, c’est aussi le lien social français qu’il s’agit de préserver.
L’association Objection ! appelle au lancement d’un mouvement de légitime défense du corps social face aux « lois » liberticides qui vont probablement se multiplier à l’avenir. Rejoignez-nous en signant notre manifeste. Plus nous serons nombreux, plus nous serons efficaces.
Philippe Cappello, Joël Hautebert, Gregor Puppinck et Thibaud Collin
Je refuse qu’on emprisonne la conscience,
je signe le manifeste de l’association Objection !