Les nombreuses demandes d’objection de conscience devant la Cour européenne des droits de l’homme s’appuient sur les motifs les plus variés. Elles sont révélatrices d’une conception très subjectiviste de l’autonomie de la conscience. Pourtant, l’objection n’est ni un acte fantaisiste, ni un bien ou un mal en soi. Correctement entendue, elle est fondée sur la justice.