Supprimer la clause de conscience pour faciliter l’avortement

Lu dans le Quotidien du médecin

Dans la perspective des discussions parlementaires sur le projet de loi santé (en commission des affaires sociales le 17 mars), la délégation aux droits des femmes (DDF) de l’Assemblée nationale émet une vingtaine de recommandations pour faciliter l’accès à la fameuse « santé sexuelle et reproductive », bel euphémisme pour la culture de mort qui accompagne la si-disant libération sexuelle.

« La délégation se prononce en faveur de la suppression du délai de réflexion entre la première et deuxième consultation pour une interruption volontaire de grossesse (IVG), et de la suppression de la clause de conscience spécifique qui s’applique depuis 1975 à cet acte médical. L’IVG est déjà soumis à la clause de conscience générale, à laquelle tous les professionnels de santé peuvent recourir. « Cette double clause concourt à faire de l’IVG un acte médical à part, et contribue à limiter l’accès à un droit fondamental », explique la DDF.

La délégation demande que les soignants non médecins (sages-femmes, infirmiers) puissent réaliser la première consultation pour une demande d’IVG, et délivrer l’attestation correspondante (ce qui permettrait de réduire les délais d’attente). Pour faciliter l’accès à la contraception, la DDF suggère d’améliorer la formation de personnels susceptibles de prescrire ces dispositifs, de renforcer les moyens des CPEF, de développer les « Pass contraception » dans les régions, d’appliquer la circulaire de 2003, inscrivant l’éducation à la sexualité dans les programmes obligatoires. »

Plus intéressant encore est la réaction des médecins contre ce retrait des clauses de conscience pour les médecins.

http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/sante-publique/ivg-le-delai-de-reflexion-et-la-clause-de-conscience-dans-le-viseur-de-la-d

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