Il n’y a pas de victoire sans combattants. C’est la grande leçon que l’on peut retenir de la victoire juridictionnelle obtenue par une centaine de gynécologues en Uruguay.
Jeanne Smits rapporte que le tribunal du contentieux administratif de l’Uruguay vient d’exempter les gynécologues de l’obligation légale de participer à des procédures liées à l’avortement, leur permettant en outre de donner des informations destinées à aider la mère à poursuivre sa grossesse, y compris par la prescription d’échographies. Ce faisant les juges ont contesté la légalité de la loi d’avortement de l’Uruguay, en soulignant que celle-ci méconnaît le droit au libre exercice de la médecine et le droit humain à la liberté de conscience. Son application a été suspendue en attendant l’examen complet des recours présentés.
Illégale, encore, l’obligation faite aux médecins objecteurs de consigner leur refus de participer à l’avortement dans des registres tenus dans les établissements où ils exercent ». La suite ici