Clause de conscience et propagande

L’interview réalisé avec le docteur de Rochambeau est un exemple typique de propagande (cf vidéo plus bas). Le docteur à aucun moment ne peut s’expliquer sur les raisons de son choix. L’entretien ne vise qu’à le faire acquiescer au fait que l’avortement n’est pas un homicide (selon le code pénal) et à mettre le doigt sur la clause de conscience comme obstacle au droit à l’avortement.

Cet entretien s’insérant dans une émission sur la situation au Bailleul (où les 3 médecins gynécologues de l’établissement refusent de pratiquer des avortements), il faut regarder la totalité de l’émission qui est un bel exemple de propagande

1/ Attaque en règle contre les clauses de conscience comme résidu d’un autres âge qui fait entrave au droit à l’avortement
2/ Entreprise de ridiculisation des médecins objecteurs considérés comme des autistes sortis d’une planète d’extra-terrestres.

L’entreprise est grossière. Le médecin s’explique sur cette manipulation dans un entretien à RTL et évoque la manière dont s’est passée ce tournage et là aussi il est intéressant de découvrir la machination. L’interrogatoire a duré 15 mn. Officiellement la journaliste est venu l’interroger sur son opinion  en tant que président du syndicat des médecins gynécologues. Le médecin a répondu aux questions puis à la toute dernière fin la journaliste lui a demandé son avis personnel. La prise de vue est  coupée de telle sorte que l’on ne sait pas pourquoi le médecin fait objection. L’entreprise vise implicitement à faire passer l’opinion du médecin pour celle du syndicat : belle machine de guerre pour discréditer celui dont on veut maintenant la peau.

 

https://youtu.be/ZBYKuHSxO1s

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