Le syndicat des gynécos défend la clause de conscience

Le 26 juillet dernier, la sénatrice socialiste Nadine Grelet-Certenais ’interpellait le ministre de la Santé quant à la situation du centre hospitalier du Bailleul (Sarthe) où trois obstétriciens sur quatre refusent de pratiquer des avortements en avant leur clause de conscience : « il est intolérable que les femmes ne puissent pas exercer leur droit essentiel parce que des médecins, au mépris de l’accès aux soins, font valoir des réticences d’ordre personnel ou éthique ».

La réponse du Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (SYNGOF) a été rapide et directe. L’organisation s’est élevé contre ces propos en estimant « intolérable » qu’une élue « ne reconnaisse pas la liberté de conscience des soignants ». Le syndicat soulignait par ailleurs que bien plus certainement que l’application de la clause de conscience, les difficultés signalées de la Sarthe relevaient de problèmes de structuration des soins.

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Publié dans : Actualités, Médecins